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dans le cas où il ne voudrait habiter avec eux, de lui servir une rente de 100 livres tournois -pour son vivre et entretenement». — 26 oc­tobre 1544 (fol. 58 v°).
1496.  — Jeanne Gossier, veuve de Thi­bault de La Rue, laboureur à Epinay-sur-Seine, demeurant k Saint-Denis en France : donation à Pierre de La Rue, laboureur à Epinay, son fils, d'un -moulin à eaue, moulant blé. . ., estant de présent fort viel et en décadence, appellé le moidin dudict Espinay », et de terres ct vignes au terroir d'Epinay-sur-Seine. — 28 janvier 1544 (fol. Go v").
1497.   — Jeanne de Longueil, veuve de Henri de Livres, seigneur de Barberonville en Beauce : donation à Baphael d'Albiac, écolier, étudiant à Toulouse, son neveu, d'une somme de 600 livres tournois, à toucher après son décès, en stipulant cpie, dans le cas où le dona­taire décéderait avant la donatrice, cette somme reviendrait à Jeanne d'Albiac, veuve d'An­toine de Longerie, avocat du Roi au Parle­ment de Chambéry, sœur de Raphael d'Albiac, avec acceptation de la donation par Raphael d'Albiac. — 11 mai, 17 septembre 1544 (fol. 62).
1498.  — Jacques Fourquault, fils ainé de feu Jacques Fourquault, avocat cn Parlement, seigneur de Villegenis, craagé de vingt sept ans ou environ, comme il dict avoir veu ce jourd'huy le jour de sa nativité au papier es­cript de la main de son père, où sondict aage et les âages de ses frères et seurs sont aussi escriptz - ; parti depuis six ans pour le Dau­phiné et resté absent sans donner de ses nou­velles, ce qui aurait déterminé sou frère Chris­tophe à prendre lors de la mort de leur père le titre de seigneur de Villegenis, qui l'ai re­venait : consentement donné par ledit Jacques Fourquault au partage égal des biens de la succession de son père entre lui et ses frères et sœurs, Christophe, Jeanne, Marguerite et Thomas Fourquault, en considération des
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«grans travaulx» quc Christophe et Jeanne Fourquault ont eu... à Ia sollicitude et pour-suicte des affaires dudict défunct et des biens de la succession, eu égard à ce que son frère v Christophe ct n'a de présent aucun estat, ne moyen pour vivre, et pour subvenir ad ce quc ladicte Marguerite Fourquault ayt mieulx pour la marier, et son frère Thomas, écolier, ayt mieulx soy entretenir à l'estude-, se réservant seulement l'hôtel seigneurial de Villegenis. — 2 4 octobre i544 (fol. 63).
1499.   — Pierre Clément, marchand à Meaux, et Geneviève Foulle, sa femme: do­nation à Claude Clément, écolier, étudiant en l'Université de Paris, leur fils unique, d'une rente de blé et d'un bois taillis, dit le Bois-Mignot, situé entre Beauval et Neufchelles (près Betz), considéré par eux, irl'aage, discré­tion et bonne vye dudit Claude Clément». — 7 novembre i544 (fol. G5).
1500.   — Pierre Clément, marchand à Meaux, et Geneviève Foulle, sa femme : do­nation à Claude Clément, écolier, étudiant en l'Université de Paris, leur fils, de deux mai­sons à.Meaux, rue Saiul-Nicolas, dont l'une à l'enseigne du Signe de la Croix, d'une mai­son à Dammartin-en-Goële, rr rue du Gue des Aulnoys » d'un droit, -appellé le droict d'estal-laige que a ledict Pierre Clément audict Damp­martin», de rentes de grain et de rentes d'ar­gent sur des vignes au terroir de Villenoy, d'autres rentes provenant de la succession de la mère de Geneviève Foulle, enfin d'un cheval -soubz poil moireau, garny de son harnoys à chevaulcher. Lesdits Pierre Clément et Ge­neviève Foulle désirant de tout leur pouvoir aider leur fils et subvenir de leurs biens, es­pérant que par le moien de ce il en pourra si bien et saigement disposer'qu'il en acquerra degrez et sciences, de sorte qu'il pourra parvenir à estre homme de bien». — 8 no­vembre 1544 (fol. 66).
1501. —Denise Perrichard, veuve de Michel
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